« J’ai tué Mozart, pardonne à ton assassin »

Le président remercie la quarantaine de personnes présentes et exprime sa satisfaction de renouer avec les conférences musicales puis cède la parole au conférencier musicologue et musicien (violoniste) bien connu dans le roannais grâce à son association : Les Tisseurs de sons.
En s’inspirant du film Amadéus de Milos Forman (1984) et en diffusant de nombreux extraits d’enregistrements de qualité, le conférencier nous invite à un voyage musical à Salzbourg et surtout à Vienne à l’époque classique.
Deux maîtres incontestés dominent cette époque : Saliéri et Mozart même si il y en eut d’autres fort talentueux ; on peut citer Joseph Martin Kraus, Haynd, Beethoven. Avec l’importance prise par l’opéra, la musique évolue grâce à l’amélioration des instruments (piano) et à l’apparition de nouveaux  (clarinette).
Entre ces deux grands musiciens, la rivalité est forte. Elle est exploitée par l’empereur Joseph II lui-même ; à Saliéri, les postes officiels, à Mozart, adulé par le public, la reconnaissance du génie. La rivalité n’empêche pas la collaboration et l’estime réciproques. Mozart a cherché à s’attirer les bonnes grâces de Saliéri et ce dernier a défendu Mozart auprès de l’empereur.
Le propos de cette conférence : les mots prononcés par Saliéri puis réfutés par ailleurs ont-ils été vraiment prononcés ?fantasme ou réalité. Saliéri a sombré dans la démence et Mozart est mort prématurément, emporté par la maladie et l’obésité
La face cachée du divin Mozart continuera d’alimenter la légende.

Denise Perrin