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Claude
Guinard montrant des blasons |
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L'assistance
attentive |
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Science
quelque peu ésotérique pour les non initiés, elle
intéresse, au-delà de la simple curiosité, le généalogiste
et l’historien.
Claude GUINARD, dans un exposé bien structuré, clair, et
largement illustré de ses propres dessins, a su, pendant une heure
et demie, motiver l’attention soutenue d’une quarantaine de
personnes.
L’héraldique (de héraut, le messager proclamateur
du souverain) est plus simplement connue sous le nom de science ou art
du blason (ou encore des armes ou armoiries).
D’origine médiévale (fin XIe – début
XIIe) le blason est avant tout un instrument d’identification visuel
du combattant dissimulé sous son équipement. Très
rapidement il devient symbole d’appartenance (lignage, communautés
diverses) et signe de représentation dans une société
de pouvoir aristocratique où le « paraître »
joue un rôle primordial. La monarchie doit progressivement réglementer
les usages en même temps que se fixent les règles de l’écriture
et du langage héraldique.
La Révolution française abolit tout cela. Le blason devient
libre et accessible à tous, sans autre limite que le respect des
armes d’autrui protégées contre l’usurpation
au même titre que tout autre espèce de logo. Les usages demeurent.
L’art héraldique continue à s’exprimer dans
son langage ancien qui en fait le charme et la complexité.
De nombreuses explications, dessins à l’appui, ont permis
aux auditeurs de se repérer dans le dédale des formes, des
couleurs et des signes, et souvent de succomber malgré leur hermétisme,
aux charmes picturaux de certaines armoiries.
Bernard
Grosbellet |