Fresques en Roannais

Jeudi 18 mars 2010

Après-midi en compagnie de Mme Marie-Lys de CASTELBAJAC : découvertes de fresques à Villerest et au Vieux Chérier suivies d’une conférence.

Après avoir fait des études d'histoire, Marie-Lys de Castelbajac s'est orientée dans la filière restauration d'art à la Sorbonne. Elle a également étudié à l'Institut du Patrimoine artistique, à l'Institut de Bruxelles, et enfin à l'Institut Central de Restauration de Rome. Madame de Castelbajac est diplômée de l'Institut de Restauration des oeuvres d'art de Paris. Elle est à l’origine des sondages élargis réalisés en juillet 2009 à la Chapelle de Saint Sulpice qui contient des fresques du 12^e siècle et des peintures du 14^e siècle. Elle a aussi restauré les fresques médiévales et celles du 17^e siècle de l’église romane Sainte Marie de Chérier.

- à 14 h : rendez-vous sur le parking de la place Louis Flandre à Roanne pour répartition éventuelle dans les voitures ou à 14 h 30 à la Chapelle de Saint Sulpice, le Haut des Roys à Villerest.

- à 16 h : visite de l’église romane Sainte Marie de Chérier au Vieux Chérier.

- à 18 h 45 conférence de Mme de Castelbajac à la Médiathèque de Roanne avec projection à l’appui.

Opéra de Vichy : « Béjart Ballet Lausanne »

Dimanche 21 mars 2010 à 15 h 00

Pour mémoire : départ en car, place Louis Flandre à 13 h 00, pour un retour même lieu vers 19 h 00.

Conférence : « La symbolique de l’Art Roman

sur les routes de Compostelle »

Mercredi 7 avril 2010

Médiathèque de Roanne à 18 h 45

Gilbert Buecher, spécialiste de l’art roman et pèlerin sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, nous décrira les églises romanes, de véritables « livres de pierres » destinés à un très grand nombre de chrétiens du XIe et XIIe siècles le plus souvent illettrés.

Les imagiers romans qui en ont sculpté les pierres ne prétendaient pas faire des œuvres artistiques mais entendaient représenter un enseignement spirituel. En réalité, il s'agit de véritables paraboles, analogues à celles de l'Evangile, mais “imagées”. Elles sont susceptibles d'enseigner le fidèle. Ce sont donc d'authentiques symboles.

Le symbole accueille aux portails, s’accroche aux chapiteaux, se niche dans les chevets. Le pèlerin qui pénètre dans l’église romane n’a qu’à laisser errer son regard et aussitôt il est conduit vers la réalité suprême.

Les différents thèmes abordés permettront de découvrir que nos anciens de l’époque romane avaient une connaissance approfondie de l’homme et de son monde intérieur, de son âme.

Conférence accompagnée d’un diaporama.