EDITORIAL

 

 

Cet automne sera une saison importante pour notre Association puisqu’elle fêtera ses cinquante ans : le 10 novembre 1959 naissait officiellement le Groupe de Recherches Archéologiques de Roanne. La tradition relate qu’il aurait été constitué un an plus tôt autour d’un verre qui réunissait Robert Perichon, Jean Cabotse et Henri Delporte.
C’est le chantier de construction de la nouvelle poste – place Georges Clémenceau – qui a conduit à cette création. En effet, lors de la démolition qui a précédé l’édification du nouveau bâtiment, quelques archéologues amateurs éclairés ont rassemblé tous leurs moyens pour fouiller le site.
Le premier Président fut François Déchelette qui faisait alors fonction de conservateur du Musée. Le secrétaire général était Robert Perichon et le secrétaire Jean Cabotse. Jean Poncet et d’autres encore, ont rapidement rejoint les membres fondateurs. 
Selon les notes de Marie-José Astre: « lors de la création, le groupe était essentiellement orienté vers la recherche archéologique, laquelle, axée sur l’époque gallo-romaine, correspondait aux vestiges que livraient les chantiers entrepris dans la ville de Roanne ». La nouvelle équipe fraîchement organisée se retrouvait avec pelles, pioches et pinceaux en mains dès que des travaux de démolition étaient engagés dans le secteur ancien de la ville.
Pour marquer cet anniversaire exceptionnel, l’Association proposera plusieurs manifestations, dont des conférences sur Joseph Déchelette et l’archéologie locale. Comme toujours dans ces moments particuliers et heureux, souhaitons longue vie à notre Association.
Poussé par l’évolution et l’actualité, le Groupe Archéologique a pris des orientations différentes de celles d’origine, devenant successivement « Les Amis du Musée » et plus récemment « Les Amis du Musée et de la Médiathèque ». Ces mutations  ont nécessité une adaptation aux besoins actuels. Leurs changements toujours renouvelés, sont et seront assurés, comme ils l’ont été pendant un demi siècle, par toutes celles et tous ceux qui en prennent aujourd’hui la charge avec enthousiasme.

Cordialement,
Johannès Dumourier