Journée européenne du patrimoine

 

Dimanche 16 septembre 2007

 

Pour nos adhérents, visite guidée à 16h00 de la Bibliothèque du musée Déchelette sous la conduite de madame Micheline PETIOT qui nous présentera aussi deux éditions rares du livre « L’Astrée ».

Ecrit par Honoré d'Urfé (1567 – 1625) au début du XVIIe siècle, c'est avant tout un roman pastoral. Premier roman courtois, souvent qualifié de « roman des romans », c'est une oeuvre monumentale à plus d'un titre.

 

 

Visite des vitraux de l’église de Saint Nizier sous Charlieu

et d’un atelier de vitrailliste à Mars.

 

Samedi 22 septembre 2007

 

La sortie se fait en voitures particulières. Rendez-vous à 14 h 30 devant le porche de l'église de Saint Nizier sous Charlieu pour une visite guidée des vitraux  de Théodore-Gérard HANSSEN sous la conduite de madame THEVENET de l’association « Arcanson ». La visite se poursuivra à Mars pour découvrir l’atelier de Floriane LARUE, artiste du vitrail qui pratique son art selon les vieilles traditions.

Dès 1948, des paroissiens, des résidents lyonnais et des industriels roannais financent seize vitraux réalisés en moins de deux ans par T. G. HANSSEN (1885 - 1957), artiste international influencé par Braque et Fernand Léger, certainement l'un des plus grands maîtres verriers du XXème siècle. De ses seize années passées dans le roannais, il nous a légué des œuvres fécondes visibles dans plusieurs églises de la région… mais aussi chez des particuliers.

Les personnes rencontrant des difficultés pour effectuer ce déplacement peuvent prendre contact avec J. Dumourier  ( 04 77 71 27 33 pour  un éventuel co-voiturage.

 

Nombre de places limité. Bulletin d’inscription joint en encart.

 

«Olivier Debré »

 

Jeudi 27 septembre 2007 à 18 h 00

Amphithéâtre du Centre Pierre Mendès France - 12 avenue de Paris - Roanne

 

Conférence, avec projection, de Madame Martine DANCER, conservateur au musée d’Art Moderne de Saint Etienne.

Avec « Signe de ferveur noir », un jeune artiste, Olivier Debré, en 1944, reprend à son compte l’expression de  Gide de la « ferveur, qui pénétrant le signe, donnaitlavie ». Très indépendant, affirmant que « l’art est un acte qui se vit solitaire », le cheminement d’Olivier Debré  se rapproche de celui d’artistes qui, comme lui,délaissant la figuration, ont privilégié forme et couleur. Comme les peintres de la tradition française, Debré n’est cependant jamais très loin de la figure naturaliste. Les signes personnages vont céder la place au signe paysage. Puis, Debré s’en détache pour  nous offrir - nées d’un contact direct avec lanature- de larges étendues de couleur  fluides qui témoignent  d’une recherche pour aller vers « le plus profond des êtres et des choses ». Si la Loire est un sujet deprédilection, ses carnets - toujours à portée de main - prouvent une attention aiguë et toujours en alerte que ce soit en Chine, en Inde, à Rome ou à Hong Kong. Au fil des œuvres, la conférence s’attachera à restituer le cheminement de ce très grand artiste de la seconde moitié du XXe siècle.